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Le Québec vient de vivre son premier week-end où le port du masque n’était pas obligatoire dans les différents lieux publics. Certaines personnes ont retiré leur masque avec grand plaisir, d’autres ont préféré le garder encore pour un moment.
Est-ce qu’il était trop tôt pour prendre la décision de retirer le port du masque obligatoire dans les lieux publics? Michel Bherer en a discuté lundi avec le Dr André Veillette, immunologiste à l’Institut de recherches cliniques de Montréal, au bulletin Noovo Le Fil 22.
«On aurait pu être plus prudent et prolonger la durée du port du masque obligatoire, mais le gouvernement a décidé d’aller de l’avant. Avec la belle température qui s’en vient, je pense que règle générale ça va être correct. Il va y avoir des gens qui vont quand même attraper le virus et avoir des problèmes, c’est ça qu’il faut surveiller», croit le Dr Veillette.
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En tant que professionnel de la santé, le Dr André Veillette aurait préféré que le gouvernement du Québec attende un peu plus pour retirer le port du masque obligatoire dans les lieux publics, mais il est conscient que la patience des gens a une limite.
«Je pense que le gouvernement avait pas mal épuisé la bonne volonté de la population, alors maintenant c'est aux gens de prendre leur responsabilité. Si vous enlevez votre masque, vous devez faire attention aux gens plus vulnérables comme les gens âgés. Je porte encore mon masque à l’épicerie, pas pour me protéger moi, mais pour protéger les autres», explique le Dr Veillette.
Le respect demeure prioritaire selon le Dr Veillette pour ceux et celles qui décident de garder le masque.
«Il y a des gens qui sont plus inquiets. Il y a des gens qui ont des raisons d’être plus inquiets comme les gens qui ont des maladies chroniques. Il faut essayer de respecter tout le monde», insiste-t-il.
Québec rapportait lundi cinq nouveaux décès attribués à la COVID-19 ainsi qu'une baisse des hospitalisations.
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On comptait lundi 1611 hospitalisations, une diminution de 11 comparativement à dimanche. Cinquante et une personnes étaient aux soins intensifs, une baisse de quatre.
Un total de 5331 travailleurs de la santé étaient absents pour des raisons liées à la COVID-19, comme un retrait préventif ou un isolement.
Le bilan des décès atteignait 15 284.