La démocratie américaine et Gaza se sont invités à l’ouverture de la 78e édition du Festival de Cannes mardi.
«Défendre la démocratie» face à un Donald Trump «inculte»: la star américaine Robert De Niro a livré un réquisitoire implacable contre le président des États-Unis lors de la cérémonie d'ouverture du 78e Festival de Cannes mardi, marquée aussi par l'ombre de la guerre à Gaza.
Ce texte a été rédigé par l'équipe du pupitre numérique.
«Il a fait un discours anti-Trump incroyable dénonçant les tarifs sur les films étrangers dans le milieu du cinéma», a rapporté la chroniqueuse culturelle Catherine Beauchamp lors d’une entrevue avec Noovo Info.
La présidente du jury Juliette Binoche a elle dénoncé «les démons de nos barbaries (qui) ne nous laissent aucun répit», mentionnant les «otages du 7 octobre et tous les otages, les prisonniers, les noyés qui endurent la terreur et meurent dans un terrible sentiment d'abandon».
Depardieu condamné à 18 mois de prison
L'ouverture du plus grand Festival de cinéma du monde coïncidait avec une étape majeure du mouvement MeToo en France: la condamnation de Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis pour des agressions sexuelles lors d'un tournage.
Une nouvelle qui a eu l’effet «d’une bombe», a rapporté Catherine Beauchamp, qui souligne que Depardieu était «un ami» du festival, lui qui était souvent présent à l’évènement.
Juliette Binoche a d’ailleurs pris la parole à ce sujet, disant que Depardieu n’était pas un «monstre sacré».
«Une star de cinéma, c'est un homme», a indiqué Mme Binoche estimant que le sacré «ne nous appartient pas».
À voir dans la vidéo.
Avec des informations de l’Agence-France Presse
