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Société
Chronique |

Léa Stréliski | Ce printemps qui tarde

Je sais qu’il ne faut jamais, ô grand jamais, croire aux premiers rayons de soleil un peu chauds du mois de mars. Souvenez-vous, comme chaque année, nous les avons reçus autour du 8 mars.

Des fleurs dans un champ.

Vous souvenez-vous, il y a deux ans, quand le temps s’était arrêté ? Quand nous étions aux balbutiements de la pandémie ? Quand, comme une gifle qui interrompt les Oscars, notre choc était énorme ? Qu’allait-il donc se passer ? Nous retenions notre souffle dans le vide. Secoués, ébahis par la vague, abasourdis par tant d’inconnu. Et puis, ce gris, il avait dû faire gris et froid tous les jours jusqu’à fin mai.