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Course pour la future porte-parole de QS : «Ruba Ghazal a une longueur d’avance»

La députée de Mercier souhaite être élue co-porte-parole de Québec solidaire tout comme la députée de Sherbrooke, Christine Labrie et l’ancienne députée de Rouyn-Noranda, Émilise Lessard-Therrien.

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Course pour la future porte-parole de QS : «Rubal Ghazal à une longueur d’avance» Course pour la future porte-parole de QS : «Rubal Ghazal à une longueur d’avance» | Analyse d'Antonine Yaccarini

La députée de Mercier, Ruba Ghazal a sans doute une longueur d’avance sur ses adversaires dans la course pour devenir la future co-porte-parole de Québec solidaire (QS). 

C’est du moins l’analyse qu’en fait Antonine Yaccarini, analyste politique, à la suite du premier débat des candidates qui a eu lieu lundi à Montréal. Lors du débat, il a été question notamment de l’inflation, d’environnement ainsi que d’indépendance.

 «On parlait beaucoup de souveraineté et d’indépendance. Ruba Ghazal a une vision un petit peu plus développée sur la question», est d’avis Mme Yaccarini.

L’analyste politique estime que l’expérience de Mme Ghazal est aussi un point important.

«Elle est chez Québec solidaire depuis les débuts de la formation politique. Elle était vraiment en maitrise de ses dossiers et elle l’est en général aussi avec ces dossiers à l’Assemblée nationale», croit-elle.

En ce qui concerne Émilise Lessard-Therrien, qui n’est plus députée, sa situation peut sembler plus difficile, mais elle pourrait surprendre selon Antonine Yaccarini.

«Elle doit redoubler d’efforts pour avoir l’attention que les deux autres ont. Elle fait beaucoup de terrain, elle fait des tournées. C’est sûr que QS pourrait nous surprendre, c’est un parti qui a tendance à sortir des sentiers battus, on ne sait jamais», souligne-t-elle.

Il n’en reste pas moins qu’il est très difficile de faire des prédictions en vue du vote officiel qui aura lieu en novembre lors du congrès de QS.

«On ignore qui va voter. Chez Québec solidaire, il y a une forme de vote un peu archaïque», souligne Mme Yaccarini tout en expliquant que ce sont les assemblées générales qui choisissent dans chaque circonscription des délégués qui eux iront voter au congrès.

«Même si vous essayez de faire du pointage, de savoir pour qui les membres vont voter, vous ne savez pas si cette personne ira réellement voter en fin de compte», souligne-t-elle.

Voyez l'intervention complète d'Antonine Yaccarini, analyste politique, au bulletin de lundi soir de Noovo Info avec Michel Bherer dans la vidéo ci-haut.