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«Mais là il n’y a pas de mots, on ne parle pas, on ne l’explique pas. Ça paraît mal.»
Les décisions de certains joueurs de la Ligue nationale de hockey de ne pas porter un chandail à l’effigie de la communauté LGBTQ2S+ lors de la période d’échauffement ont suscité plusieurs réactions. Des équipes ont par ailleurs été fortement critiquées après avoir décidé de ne pas présenter de journée de la Fierté dans leur amphithéâtre.
Alors que des hockeyeurs, dont l’ancien porte-couleurs des Canadiens de Montréal Éric Staal, ont fait part de leurs convictions religieuses et familiales afin de ne pas porter le maillot arc-en-ciel, des joueurs disent avoir pris cette décision afin de protéger leur famille en Russie, où faire la promotion de l’homosexualité est interdite.
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Ce serait le cas de l’attaquant du CH Denis Gurianov, acquis à la date limite des transactions par le directeur général Kent Hughes. Le joueur russe n’a toutefois pas voulu expliquer davantage sa décision. «On ne sait pas ce que les répercussions peuvent être là-bas. Je ne le juge pas», a répliqué l’entraîneur-chef Martin St-Louis lors d’un point de presse.
En entrevue au bulletin Noovo Le Fil Week-end, le journaliste sportif Jérémy Filosa admet qu’il est difficile de juger au niveau de la sécurité, mais qu’utiliser les convictions religieuses et familiales pour ne pas porter un chandail est une chose est une chose plutôt difficile à comprendre. «J’ai ben de la misère avec ça», a lancé M. Filosa.
Le journaliste sportif ajoute que la manière de faire de Gurianov a très mal paru sur les réseaux sociaux et estime que ce dernier aurait dû publier un communiqué personnel afin de faire part de la situation.
«J’aurais émis un communiqué personnel pour dire que ce ne sont pas mes convictions, que ce ne sont pas mes valeurs, que je le fais uniquement pour protéger ma famille en Russie et que ça ne reflète pas ce que je pense de la situation.»
Selon M. FIlosa, le jeune attaquant russe aurait dû affirmer aux partisans du CH qu’il allait poser des gestes concrets afin de démontrer que cette situation est hors de son contrôle.
Crédit photo: RDS
«Mais là il n’y a pas de mots, on ne parle pas, on ne l’explique pas. Ça paraît mal», a conclu Jérémy Filosa.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.