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Malgré le bilan quotidien, les rassemblements de dix personnes seront tolérés pour le 24 et le 25 décembre, mais devront se faire à six à compter du 26. Une mesure difficile à expliquer, selon Yves Boisvert.
La grande annonce du gouvernement Legault, survenue mercredi à 18h, aura créé bien de l’anxiété et plusieurs rumeurs, pour finalement limiter les rassemblements dès le 26 décembre.
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Notre collaborateur Yves Boisvert s’est exprimé sur cette décision et le suspense des derniers jours, lui qui croit qu’il y a «une sorte de contradiction dans le propos sur un point important».
«Je ne comprends pas l’idée de dire 24 heures à l’avance qu’il va y avoir une annonce importante, a-t-il lancé sur les ondes de Noovo Info, jeudi. D’autant plus qu’on a vu à la fin, c’était davantage un appel au bon sens plus que des mesures en tant que telles.»
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.
La situation est critique au Québec, alors que la province a rapporté un triste record de 9397 nouveaux cas de COVID-19 et que la province s’attend à une hausse inquiétante des hospitalisations.
Malgré ce bilan quotidien, les rassemblements de dix personnes seront tolérés pour le 24 et le 25 décembre, mais devront se faire à six à compter du 26. Une mesure difficile à expliquer, mentionne M. Boisvert.
«La situation, elle va empirer dans les hôpitaux, a-t-il ajouté. En même temps, ce gouvernement-là nous dit : “ben écoutez, on va garder quand même les rencontres à dix personnes pour le 24 et le 25. Mais le 26, on arrête ça.”»
«Je trouve que c’est une espèce de compromis un peu douteux si on compare avec la gravité de la situation.»
Fraichement revenu au Québec, Yves Boisvert a passé quelques jours aux États-Unis pour le travail, raconte-t-il.
Le chroniqueur a observé que la mentalité des gens face à la pandémie change carrément selon les états.
«C’est très impressionnant, affirme Yves Boisvert. Tu passes d’une grande ville comme Nashville, qui a voté plutôt démocrate, les gens respectent généralement le masque et ces questions-là. Mais tu arrives dans des comtés, comme dans l’ouest du Kentucky où il y a eu des tornades, et il n’y a plus de masques et donc, des ravages plus importants.»