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Art et culture
Chronique |

Aimer Beyoncé ou «la musique de Blancs»

Le colorisme prend racine dans le racisme anti-noir, car c’est la proximité avec la «blanchité» qui est valorisée.

Beyoncé lors du gala des Grammys, le 4 février 2024.
Beyoncé lors du gala des Grammys, le 4 février 2024.

En 2019, une chronique publiée dans The Guardian intitulée «Pourquoi les femmes [noires] à la peau claire dominent-elles les palmarès de la musique pop ?» souligne que ce sont les Alicia Keys, Rihanna, Nicki Minaj, Mariah Carey et les Beyoncé de ce monde qui y triomphent. Le texte rapporte également les propos de Matthew Knowles, père de Queen B. Ce dernier est persuadé que si sa célèbre fille avait eu une teinte de peau plus foncée, elle n’aurait jamais pu avoir le même succès.