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Avec l’arrivée du temps chaud, des élèves de plusieurs écoles secondaires dénoncent les codes vestimentaires stricts imposés par leur établissement. Ils estiment que ces règles sont souvent appliquées de manière sexiste envers les jeunes filles.
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Ces derniers jours, des médias ont rapporté des dérapages lors d’inspections pour faire respecter le code vestimentaire dans certaines écoles. Des employés de l’école Père-Marquette à Montréal auraient notamment posé leurs mains sur les cuisses d’élèves pour mesurer la longueur de leurs shorts. Le personnel d’une école secondaire catholique d’Ottawa aurait quant à lui forcé des jeunes filles à se pencher en avant en touchant leurs orteils, pour déterminer si leur jupe était «trop courte».
Ce genre d’incidents fait dire à Mélanie Lemay, cofondatrice du mouvement Québec contre les violences sexuelles, que les codes vestimentaires doivent tout bonnement être abolis. Elle s'est confiée à Émilie Clavel, de Noovo Info, dans la vidéo en tête d'article.