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Les plongeurs de la Sûreté du Québec redoublent d'efforts pour retrouver les deux hommes qui manquent à l’appel à la suite de l’écrasement d’un hydravion mardi soir dans le fleuve Saint-Laurent, à Neuville dans Portneuf.
Selon le moniteur de plongée et formateur des plongeurs de la SQ, Paul Boissinot, les marées vont compliquer le travail des plongeurs.
«Les marées vont jouer beaucoup [...]. L’avion peut se déplacer dans les courants. Ça va se déplacer toujours en allant vers la sortie du golfe du Saint-Laurent. Donc, les recherches ne seront pas du tout à la même place. Ils vont devoir se déplacer», a-t-il expliqué au bulletin Noovo Le Fil Québec.
D'autant plus que la visibilité sous l'eau dans le fleuve Saint-Laurent «n'est pas très bonne». «Ils vont peut-être avoir un demi-mètre de visibilité avec une lumière», a-t-il soutenu.
Ainsi, l'équipe de plongeur va devoir travailler avec une «sonore torpille», qui va envoyer un signal sonore sous l'eau et dessiner le fond marin, pour retrouver l'épave et les victimes.
«Si elle s’est logée au fond, ils vont être capables de plonger dessus. [...] Ils vont devoir travailler avec les marées», a ajouté M. Boissinot sur nos ondes.
Par la suite, les plongeurs pourront jeter l'encre et plonger s'ils parviennent à localiser l'avion.
«Si c’est possible, peut-être ils pourront attacher l’épave en question et avec un plus gros bateau, la faire remonter», a dit l'instructeur de plongée depuis 1973.
Voyez l'entrevue complète au bulletin Noovo Le Fil Québec.