Deux personnes manquent à l’appel à la suite de l’écrasement d’un hydravion mardi soir dans le fleuve Saint-Laurent à Neuville dans Portneuf. Les recherches ont été effectuées durant la journée de mercredi et reprendront jeudi matin, à la clarté du jour.
Bien que des débris aient été retrouvés sur les berges du fleuve, l’appareil et ses occupants n’ont toujours pas été localisés.
Deux équipes de plongeurs de la Sûreté du Québec (SQ) ont participé aux recherches mercredi.
Voyez le récapitulatif de Félix-Antoine Audet au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo qui accompagne ce texte.
Les disparus seraient le pilote, un homme de 55 ans de Québec et son passager, un résident de Neuville âgé de 57 ans.
«La priorité est de localiser les personnes qui manquent à l'appel. Donc, le travail des plongeurs est prioritaire en ce moment. [...] La priorité est de localiser l'endroit exact où l'avion s'est écrasé selon les témoignages des gens», a expliqué Béatrice Dorsainville, porte-parole de la SQ.
L’alerte a été donnée aux environs de 20h mardi par un résident de Saint-Antoine-de-Tilly en face de Neuville qui a vu l’avion plongé dans le fleuve.
Noovo Info a obtenu un enregistrement de la tour de contrôle de Québec au moment où l'avion a disparu.
«-"On a le service de police qui nous indique que, peut-être dans le coin entre Saint-Augustin, le village et Neuville au-dessus du fleuve, il y aurait un avion sur flotte qui se serait crashé en pratiquant des amerrissages. Est-ce possible pour vous d'aller voir?"
-"Affirmatif, on peut aller voir ça. Charlie Charlie Charlie"
-"Charlie Charlie Charlie, la Tour."
-"On est à l'écoute. On a rien trouvé."
-"Vous voyez rien du tout?"
-"Négatif, il n'y a rien."»
Les services d’urgence sont intervenus rapidement.
Un avion Hercule et un hélicoptère Griffon de l’Armée canadienne ont sillonné le ciel toute la nuit à la recherche des disparus.
Un poste de commande a été déployé également sur les lieux.
On ne sait pas d’où l’appareil a décollé et quelle était sa destination.
Avec les informations de Félix-Antoine Audet pour Noovo Info et de la Presse canadienne

