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Mme Smith a attaqué le chef de Leadership Québec d’emblée en revenant sur son passé en tant que ministre libéral et a demandé s’il était possible de «faire confiance à Sam Hamad».
«Qu’est-ce qui a changé avec le Sam Hamad de 2016 et celui de 2025?»
La cheffe de Transition Québec ne s’est pas gênée pour souligner que, alors qu’il était président du Conseil du trésor, M. Hamad avait été éclaboussé par une controverse en lien avec les demandes de subvention de l’entreprise Premier Tech.
Mme Smith a rappelé à la suite du débat que l’ancien ministre avait décidé de «quitter la vie politique dans un scandale» avant de «fuir en Floride».
Sam Hamad a répliqué à Mme Smith qu’aucune accusation n’avait été déposée dans ce dossier et que cette remarque n’avait aucun lien avec les enjeux de la Ville de Québec.
«On ne revient pas là-dessus. Je ne sais pas ce que vous avez, mais vous jouez bas. Un peu de respect. Allez dans les débats, pas dans des affaires de même. Si vous voulez que les gens aient confiance en vous, soyez respectueuse. C’est le premier élément à faire Mme Smith.»
M. Hamad a ajouté qu’en 2025, il est important de baisser le fardeau fiscal des citoyens – son modus operandi.
Mme Smith estime que ses critiques à l’endroit de M. Hamad sont justifiées, car elles sont celles de plusieurs citoyens.
«Les citoyens se demandent ce qui s’est passé avec ce scandale-là. Ça a marqué les esprits des citoyens.»
La cheffe de Transition Québec a également accusé M. Hamad de ne pas maîtriser ses dossiers et d’être confus face aux enjeux de la Ville.
«Quand on lui demande s’il a évolué depuis 2015, il ne semble pas capable d’avoir une réponse. Peut-être qu’il ne réalise pas que les citoyens ont un doute sur sa capacité de mener la ville», a-t-elle conclu.
«Lorsqu’on accuse indirectement, ça me dérange», a conclu M. Hamad, qui a admis avoir manqué de prudence lors du scandale de Premier Tech. «Trouvez-moi quelqu’un qui n’a jamais manqué de prudence dans sa vie.»
Le chef de Leadership Québec a réitéré qu’il comptait se concentrer sur le fardeau fiscal des citoyens plutôt que de commenter ad nauseam cette controverse.
Mme Smith est par la suite revenue à la charge en point de presse mardi, dénonçant l’attitude de son opposant face à ses aptitudes en français.
«J’ai fait mes preuves en français, s’est-elle défendue. C’est une attitude déplorable pour quelqu’un qui aspire à la mairie.»
À voir dans la vidéo.