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Plus proche, au Québec, le compositeur et interprète Jean-Michel Blais peut comprendre l’épreuve à laquelle Capaldi est présentement confronté, alors qu’il partage sa composition.
Evelyne Alix-Fontaine l’a rencontré. Voyez son entrevue dans la vidéo liée à l’article.
«C’est sûr que contrairement à lui, de mon côté, c’est des phases, précise Jean-Michel Blais. Ça a été vraiment plus intense dans mon adolescence et quand j’étais jeune adulte. Le piano, la musique me permet de canaliser beaucoup.»
Alors qu’il n’y a pas de traitement à ce syndrome, la musique lui permet en effet de mieux gérer sa condition. «Ce qu’il se passe quand tu es atteint, c’est qu’il y a une activité cérébrale vraiment intense qui cherche à s’exprimer. C’est comme s’il y avait une décharge électrique qui voulait sortir. Ça sort en tics, ça sort en sons, en mots», explique Jean-Michel Blais.
Le Québécois dit être heureux que l’annonce de Lewis Capaldi permette de parler du syndrome de Gilles de la Tourette, qui est plutôt méconnu. «C’est important de vulgariser ça, parce qu’il y a beaucoup de jeunes et de parents qui peuvent être désespérés», souligne-t-il.
De son côté, Jean-Michel Blais a justement reçu son diagnostic tardivement, au début de la vingtaine.
S’il n’y a pas de remède au syndrome de Gilles de la Tourette, le musicien ne s’en formalise pas pour autant. «J’ai une belle vie. Je pense que c’est important que le monde sache ça», insiste-t-il.