Une commission parlementaire sur le virage numérique de Santé Québec s'impose, alors qu'il est difficile de ne pas appréhender un autre fiasco de la plateforme SAAQclic, lance Marc Tanguay.
Le porte-parole en matière de Santé au sein du Parti libéral du Québec (PLQ) est catégorique: il faut non seulement questionner les différents ministères impliqués dans les projets Dossier santé numérique (DSN) et Système d'information en finances (SIFA), mais également «la face cachée de la lune», Santé Québec.
Selon M. Tanguay, il est crucial d'entendre la présidente de la société d'État, Geneviève Biron, et le directeur principal de cet énorme chantier. Pendant ce temps, «on voit au compte-goutte les délais et les dépassements de coûts», a déploré le député de LaFontaine.
Ce dernier montre du doigt le manque de contrôle du gouvernement Legault dans ce dossier de transition numérique.
M. Tanguay avance que le ministre de la Santé, Christian Dubé, n'était même pas au courant de la décision de Santé Québec de suspendre DSN et SIFA, entraînant une pénalité de 25 M$. L'annulation du contrat avec LGS pourrait entraîner des coûts de 175 M$, ajoute le député libéral.
L'ex-chef par intérim du PLQ indique qu'il y a également une contradiction entre les ministres Christian Dubé et Gilles Bélanger.
Alors que le ministre de la Cybersécurité et du Numérique aurait proposé de déchirer le contrat, Santé Québec et M. Dubé comptent aller de l'avant avec DSN, dénonce M. Tanguay.
Cela prouve que le ministère de la Cybersécurité doit passer en commission parlementaire, martèle le porte-parole du PLQ en matière de Santé.
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