Intimidation au couteau, agression avec un bâton de baseball, port d’arme à feu, etc. Les violences armées ne cessent d'augmenter chez les jeunes. Une augmentation des crimes graves de 7,5% a d'ailleurs été notée depuis une année seulement, selon les chiffres qui ont été dévoilés jeudi par la DPJ.
La preuve, de nombreux évènements violents ont éclaté dans la province au cours du dernier mois.
Le 19 novembre; un jeune de seulement 12 ans s'est fait poignarder au thorax. En septembre, trois adolescents d’à peine 15 ans auraient commis une série de vols et d’agressions armées à Montréal. Et ce sont loin d’être des cas isolés.
Cette lourde tendance a d'ailleurs poussé un organisme de Longueuil à agir. En collaboration avec le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) et avec le soutien du ministère de la Sécurité publique, la Maison Kekpart a lancé une campagne frappante intitulée Plus fort sans violence, qui est accompagnée d'une vidéo de quatre minutes.
Une quinzaine de jeunes ont participé au projet, de la musique à la réalisation de la capsule.
Des chiffres préoccupants
Les récentes données parlent d'ailleurs d'elles-mêmes.
Au total, 10 095 jeunes contrevenants ont été recensés pour l’année 2024-2025, dont 78,8% sont des garçons. Des chiffres qui ne surprennent pas le directeur général de la Maison Kekpart, Richard Desjardins.
«On l'a vu venir. Les jeunes sont beaucoup plus armés avec des couteaux, des marteaux, etc. Ils sont à risque de s'en servir plus rapidement.»
Le policier Hasan Dagher partage cet avis. Il constate une recrudescence de la situation depuis la pandémie.
À voir dans la vidéo.
