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Le chef du SPVM était de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron afin de présenter sa stratégie. Voyez l’entrevue dans la vidéo liée à l’article.
L’approche de M. Dagher passe notamment par la création d'équipes constituées de policiers et de personnel civil aux expertises variées nommées «collectifs». Celles-ci permettent d'accentuer la prévention auprès de «des sujets présentant des comportements à risque élevé en lien avec la violence armée.»
«C’est un groupe de policiers interdisciplinaires. Ce n’est pas un nouveau projet, on a rassemblé des équipes de prévention, de répression, de relations avec la communauté et de concertation avec les groupes communautaires», explique le chef de police.
Ces groupes vont cibler des individus comme des criminels connus, qui pourraient éventuellement commettre des méfaits, ainsi que leur entourage. «On veut aussi récupérer et sensibiliser la famille autour à trouver des manières que cette personne, une fois qu’elle est arrêtée, ne recommence plus», ajoute M. Dagher.
Le chef du SPVM admet qu’une certaine banalisation des armes à feu peut être observée chez les mineurs. «C’est très préoccupant. Chez ceux qui ont des armes à feu, on va être très répressifs. On n’a pas le temps de négocier avec eux. Par contre, notre stratégie ne peut pas être qu’à court terme», souligne-t-il.
Si le volet de la répression est primordial, Fady Dagher indique que la prévention l’est tout autant. Il veut travailler auprès des jeunes Montréalais afin de s’assurer qu’ils ne tombent pas dans la criminalité. «On veut préparer la prochaine génération de jeunes, qui vont choisir la bonne famille, au lieu de la mauvaise», illustre-t-il.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo ci-contre.