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Le film parle d’un voyage sur Mars, mais d’un angle complètement différent.
Pour en discuter, Stéphane Lafleur était de passage au bulletin Noovo Le Fil Week-end animé par Meeker Guerrier.
Le réalisateur l’avoue d’emblée, le thème de la science-fiction est surtout un prétexte pour favoriser un sentiment d’introspection.
«C’est un faux film de science-fiction. C’est un film qui se prend pour un autre, un film sur les relations humaines, sur l’espèce humaine. Sur ce que c’est d’être quelqu’un et de vivre ensemble», explique M. Lafleur.
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Viking met en scène cinq personnages qui «font semblant» d’être sur Mars afin d’aider une équipe d’astronautes américains. Ils sont sur Terre, ils essaient de régler à distance des problèmes interpersonnels. On dirait que c’était un concept dans lequel j’étais confortable, qui me permettait d’utiliser des casques, des costumes, tout ce qu’on aime de la science-fiction», précise le réalisateur, qui ajoute que le cinéma québécois n’a pas vraiment les moyens de rivaliser avec les superproductions américaines de science-fiction.
Si son long-métrage traite beaucoup de relations humaines, M. Lafleur explique qu’il a surtout tenté de proposer «une bonne histoire» aux spectateurs, plutôt que de lancer un message.
«Ce qui est l’fun à date dans les présentations qu’on a faites, c’est que les gens nous parlent de comment ils reçoivent le film. Et ils ne sont jamais bien loin de ce qu’on avait en tête, mais dans leurs mots, c’est toujours plus intéressant», indique-t-il.
«Ce que je veux c’est que les gens s’assoient, qu’ils sachent le moins de choses possibles et qu’il se laisse porter par cette affaire-là. Je pense que c’est un film qui a beaucoup de surprises à offrir aux spectateurs», conclut-il.
Viking est d’ores et déjà disponible au cinéma.