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Il a raconté son histoire mercredi dans le cadre d’une conférence de presse menée par plusieurs organismes de la région pour dénoncer les enjeux liés à la crise du logement.
«J’étais rendu au point où j’avais des pensées suicidaires qui ne me lâchaient plus», a exprimé Joe.
Il a finalement réussi à partir, mais il a dû rester au Partage Saint-François pendant plusieurs mois. Il s'agit d'un centre d’hébergement pour les personnes en situation ou à risque d’itinérance. L’endroit n’était pas adapté à ses besoins.
Joe a finalement trouvé un logement à 695 dollars par mois, alors que son revenu est de 775 dollars par mois. Il doit toujours payer son ancien logement qu’il a quitté en raison de la violence. Il accumule donc des dettes importantes.
«La souffrance des gens qui attendent est complètement inutile. On connaît les solutions [...] mais on préfère choisir les profits plutôt que nourrir la vie», a-t-il lancé durant son allocution, faisant référence au contrôle de l’augmentation des coûts des loyers et le développement des projets de logement abordable, du côté des solutions.
Les différents organismes, comme la Concertation logement Sherbrooke, la Table de concertation jeunesse de Sherbrooke et le Tremplin 16-30 demandent des solutions concrètent, autant des constructeurs privés que des gouvernements.
D’ailleurs, 19 nouveaux studios avec du soutien communautaire du Tremplin pour les jeunes verront le jour à l’intérieur d’un projet d’Habitation l’Équerre, cet été, près du Cégep de Sherbrooke.