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En 2017, François Ducas, un enseignant, était au volant de sa BMW lorsque les policiers se sont mis à le suivre sans raison, avant de l'intercepter et de le mettre en état d'arrestation. Il recevra finalement 8000 $ en dommages moraux.
François Ducas était de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Michel Bherer en compagnie du directeur du Centre de recherche-action sur les relations raciales Fo Niemiafin de revenir sur le jugement.
Pour M. Ducas, sa victoire a tout de même un goût amer. L’enseignant déplore le fait que le tribunal ait dédouané les policiers en disant que ce n’était pas de leurs fautes, mais celle de «biais inconscients».
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«Je m’attendais à plus de la part du tribunal, qui n’a pas condamné les policiers fautifs. C’est comme si ça ouvrait la voie à d’autres policiers qui sont adeptes du profilage racial de continuer sans qu’il y ait de conséquences», souligne M. Ducas.
Il ajoute que l’événement a eu de nombreuses répercussions sur sa vie personnelle et sociale. «Ça m’a vraiment enlevé ma confiance, j’ai eu des problèmes d’insomnie, des problèmes à la maison. Je ne sortais presque pas. Je ne voulais pas que ça m’arrive une autre fois», raconte-t-il.
L'enseignant indique également que ce genre de verdict a un impact sur ses étudiants issus de la diversité culturelle. «[On vit] dans un système avec deux poids, deux mesures. Quand on est Noir, on n'est pas protégé par la loi», conclut-il.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.