«Je vois ça comme un signal d’alarme.» Le chroniqueur Luc Laliberté dit avoir été la cible de plusieurs messages haineux et de menaces à la suite de sa chronique sur l’assassinat de Charlie Kirk.
Spécialisé en politique américaine, M. Laliberté a raconté lors d’un entretien sur les ondes de Noovo Info avoir parlé à la radio de l’activiste conservateur la veille de sa mort.
«Et je mettais ça en parallèle avec un autre regroupement d’influenceurs conservateurs qui voulaient que le président ait plus de pouvoir», se souvient-il. Le chroniqueur mentionne qu’il a fait un suivi de cette chronique à la suite de la mort de Kirk.
«Ce qu’on a retenu, c’est que j’ai associé les deux groupes à Charlie Kirk, incluant une référence à Hitler. Ces influenceurs tentent de réhabiliter Hitler, ce qui n’est pas le cas de Kirk.»
Malgré cette nuance, M. Laliberté dit avoir reçu un torrent de commentaires. «Ça a circulé sur les réseaux et on a déformé mes propos», a affirmé M. Laliberté.
«On est habitués à ça dans le métier, malheureusement. Mais on était un cran au-dessus. Il y avait des éléments à rapporter à la police et c’était assez pour que mon entourage soit inquiet et que l’on contacte mon ancien employeur.»
Bien qu’il ne travaille plus au Cégep Garneau, des individus auraient contacté l’établissement scolaire afin de réclamer sa suspension.
Le chroniqueur estime qu’en raison du climat actuel, il est important de respirer et de prendre un pas de recul. Il se dit surpris de la réaction des internautes, alors qu’il s’agissait d’une chronique au Québec parlant d’un activiste pro-Trump aux États-Unis.
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