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Les résidents dénonçaient ces unités inutilisées en pleine pénurie de logements.
Ils dénonçaient aussi des conditions invivables: un réseau de trafic de drogue, un réseau de prostitution et un manque de sécurité.
Deux mois plus tard, plusieurs actions ont été mises en place, mais la situation n’est pas tout à fait réglée.
Marie-Claude Bégin, directrice générale de l’Office municipal d’habitation de Sherbrooke (OMHS), soutient que les équipes du CIUSSS, du Service de police de Sherbrooke, à travers le service de policiers communautaires, ont participé aux actions mises en place afin de soutenir les résidents.
Certains résidents disent ne pas avoir vu de différence et d’autres trouvent que la situation s’améliore.
«C’est moins pire, avant on avait peut-être sept ou huit vendeurs sur le terrain et maintenant il y en a peut-être juste deux ou trois. C’est une nette amélioration», note Monia Saint-Louis, résidente des habitations Vimont.
Sur les 16 appartements qui étaient disponibles en mai, 10 ont été attribués à des gens qui étaient sur la liste d’attente de l’OMHS. Des travaux importants doivent être effectués dans les six autres.
Trois personnes ont d’ailleurs été expulsées des habitations Vimont depuis mai dernier.
«On privilégie toujours de travailler en collaboration avec le locataire, donc à partir du moment que la démarche n’est plus collaborative avec eux on a l’option de déposer un dernier recours au Tribunal administratif du logement (TAL) pour une éviction du locataire qui ne collabore plus à nos services», indique Mme Bégin.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.