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Le précieux instrument a été dérobé dans son appartement alors que la musicienne était partie faire l’épicerie. C’est à son retour qu’elle a vu sa table de nuit renversée.
«J’ai échappé mes provisions, j’ai couru vers mon violon et il n’était plus là», s’attriste la musicienne.
Depuis le vol de cet instrument qui lui appartient depuis son adolescence, Mireille St-Arnauld a eu l'impression de perdre une partie d'elle-même.
Elle indique d’ailleurs que chaque violon est identifié par le créateur de l’instrument, de même que par son année de fabrication. Dans le cas de son violon, c’est un Jean Bauer 1972, créé dans la ville de Dangers, en France. Le numéro est 306. Tous les détails sont inscrits à l’intérieur de l’instrument, ce qui le rend particulièrement facile à identifier pour un voleur qui tenterait de le vendre, souligne Mme St-Arnauld.
«Ce serait impossible de le vendre. C’est un violon de professionnel et on les connait tous les violons professionnels», dit la violoniste.
«Moi je lui demande juste de le rapporter au Grand théâtre [de Québec], c’est ouvert 24 heures sur 24. On ouvre une porte, on le met là et on s’en va. Ni vu ni connu.»
Voyez la vidéo intégrale dans le reportage de Jean-Simon Bui.