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Les étudiants ont donc pris part à deux heures de simulation et d’interventions intensives. Ce sont des étudiants en soins préhospitaliers d’urgence, en technique policière, en technique de travail social, en soins infirmiers, en inhalothérapie et en médecine. Les étudiants du programme d’ATM participaient eux aussi à la simulation en couvrant le drame familial.
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La responsable du Centre interdisciplinaire de simulation en santé (CISS), Isabelle Bouchard estime qu’il est important de faire sortir les jeunes de leur zone de confort pendant les stages, mais aussi dans des projets comme celui-ci.
«L’objectif ultime est de travailler la collaboration des différents services de soins dans une situation plus concrète. […] Le travail d’équipe avec les autres corps de métier, ce n’est pas nécessairement inné et ce n’est surtout pas inscrit dans les livres théoriques», a affirmé Mme Bouchard.
La simulation raconte l’histoire de deux parents qui se sont fait attaquer au bâton de base-ball par leur fille schizophrène en psychose. Cette dernière ne prenait plus ses médicaments et consommait de la drogue depuis plusieurs jours. Elle s’est ensuite réfugiée dans un cabanon, armée. Les étudiants en soins préhospitaliers et en technique policière devaient donc prendre en charge les victimes, raisonner la dame en détresse psychologique et l’empêcher de se faire du mal. Les trois personnages ont ensuite été transportés au CISS qui s’était transformé en salle de choc pour la simulation.
Le directeur des études du Cégep de Chicoutimi, Christian Tremblay, croit qu’il s’agit d’une situation qui représente bien les conditions dans lesquelles le personnel de soin et d’intervention travaille.
«On le voit dans les médias, les détresses psychologiques et les drames qui en découlent s’accumulent. On voulait un scénario qui allait se coller à la réalité des problématiques d’aujourd’hui. De cette façon, les jeunes ont déjà une certaine expérience, une fois arrivée sur le marché du travail», a-t-il déclaré.
Le CISS collabore d’ailleurs avec le collège La Cité d’Ottawa à des fins de recherche. Ils étudient l’impact de ce genre de simulation sur la qualité des finissants.
Voyez le reportage de Jade Laplante ci-contre.