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En ce temps de la chasse, plusieurs se pratiquent à la maison et utilisent cette arme.
Le président du club de tir à l’arc Flèchivores de Sherbrooke, Benoit Massicotte, explique que certains chasseurs ne connaissent pas toujours les bonnes pratiques de ce sport. Il ajoute cependant que la personne ne visait probablement pas la maison, mais a peut-être eu un problème avec la mécanique de son arme.
«C'est probablement une fausse manoeuvre ou une mauvaise éducation par rapport aux tires », a-t-il avancé, en précisant que les chasseurs ne sont plus obligés de passer un examen pratique pour pratiquer le tir à l'arc.
Selon la réglementation municipale de la Ville de Magog, il est interdit d'utiliser une arme à feu, une arme à air comprimé, un arc ou une arbalète d’une façon susceptible de déranger, de nuire à la quiétude ou de mettre en danger la vie ou la sécurité de toute autre personne, et ce, tant par l’orientation de la ligne de tir que par sa distance de toute autre personne ou bâtiment.
Dans la vidéo, la dame mentionne que l'événement aurait pu tourner au cauchemar si la flèche avait atteint le balcon de la résidence. Le porte-parole de la Sûreté du Québec explique que toutes les infractions à la Loi sur les armes à feu sont susceptibles d'accusations criminelles.
Toutes les infractions à la Loi sur l'immatriculation des armes à feu du Québec sont susceptibles d'amende de 500$ à 5 000$.
«On est responsable des projectiles qu'on tire. On doit s'assurer de savoir où la flèche va terminer sa route», a ajouté le porte-parole de la Sûreté du Québec, Louis-Philippe Ruel.
La publication de la dame de Magog a suscité beaucoup de réactions. La vidéo a été vue plus de 200 000 fois et il y a près de 500 commentaires et 5 000 mentions «J'aime».
Voyez le reportage de Marc-Antoine Mailloux dans la vidéo.