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D’abord partie d’un bon sentiment, la situation a pris toute une autre tournure, lorsqu’elle est morte il y a deux semaines.
Elle a donc laissé à ses enfants une maison remplie de chats. Un refuge situé dans une municipalité voisine tente bien de les aider, mais il a besoin de financement.
«C'est une dame qui nourrissait les chats errants. C'était pour bien faire. Je sais que des fois, la dame s'empêchait quasiment de manger pour nourrir ces chats. Sauf que malheureusement, le problème a décuplé parce que les femelles sont gestantes», explique la propriétaire de la ferme La Petite bergère et de la compagnie L’Arche de Rosie, Martine Boulet.
Mme Boulet peine justement à s’occuper de tous ces chats et est surchargée. Plusieurs de ces chats sont malades et ont besoin d’une prise en charge rapide. Il est également impératif de les stériliser.
«Quand tu as des chatons qui ont les yeux quasiment complètement fermés parce qu’ils sont malades, ça commence à urger qu'ils soient soignés», insiste-t-elle. Mme Boulet déplore au passage un manque d’écoute de la population et de la municipalité locales.
Mme Boulet soutient que les refuges de la Beauce sont dans une situation critique, alors qu’il n’y a plus de service animalier dans la région. Des établissements comme le sien se retrouvent incidemment surchargés.
Elle rappelle que l’adoption d’un chat vient avec des frais importants à payer, relatifs par exemple aux procédures médicales, et que cela peut être un frein pour certaines personnes.
Mme Boulet a donc lancé un GoFundMe, dans le but notamment d’amasser les fonds nécessaires à la stérilisation des chatons. Elle vise à recueillir 15 000 $. «Sérieusement, on a besoin de tout cet argent-là, sinon je ne pourrai pas tous les prendre en charge», indique-t-elle.
La collecte lui permettra pour le moment de stériliser 19 chats.
La municipalité de Saint-Benjamin n’avait pas répondu aux demandes de commentaires de Noovo Info au moment d’écrire ces lignes.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.