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Mercredi et jeudi, des membres de plusieurs communautés de la province et du Canada seront rassemblés dans la Ville de Québec pour faire le point sur la question.
Il s’agira de la cinquième conférence organisée par le CNVR au pays, une occasion pour échanger sur les spécificités de la province de Québec.
«La situation politique au Québec était légèrement différente à l’époque. C’était les francophones contre les anglophones et quelque part c’était une bonne chose pour nous parce qu’ils nous ont oubliés dans le bois», indique Constant Awashish, le Grand Chef du Conseil de la Nation Atikamekw.
Il précise que les pensionnats autochtones ont commencé «très tard» au Québec et que c’est l’une des raisons qui expliquent pourquoi la Nation Atikamekw a su conserver sa langue.
Jusqu’à jeudi, les participants assisteront à plusieurs conférences sur les leçons tirées de l’époque des pensionnats au Québec, mais aussi sur les moyens de retracer les enfants qui y sont disparus.
Des chercheurs sont d’ailleurs venus présenter leur projet sur le pensionnat de Maliotenam, à Sept-Îles qui vise à reconstruire les traces des enfants à l’aide des archives de l’État.
Des conférenciers aborderont également la loi 79, autorisant la communication de renseignements personnels aux familles d'enfants autochtones disparus ou décédés à la suite d'une admission dans un pensionnat autochtone.
«200 enfants qui sont perdus quelque part, ils sont soit décédés ou soit on ne sait pas où ils sont. On essaie de travailler fort pour les retrouver», mentionne Françoise Ruperthouse, directrice générale de l’organisme de recherche d’enfants autochtones Awacak lors d’une conférence.
L’objectif derrière l’évènement organiser par le CNVR est non seulement la réconciliation, mais aussi la commémoration des enfants disparus.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.