Des élèves d’une école primaire de Québec ont eu droit à toute une frousse jeudi lorsqu’une section du plafond de l’établissement scolaire s’est affaissée tout juste à l’extérieur de leur classe.
C’est en milieu d’après-midi qu’environ 90 élèves de cinquième et sixième année de l’École internationale de Saint-Sacrement, située sur le chemin Sainte-Foy, ont entendu un bruit terrible.
Heureusement, aucun blessé n’a été signalé à la suite de cet événement, puis tous les enfants et le personnel ont par la suite été évacués d’urgence.
Le Centre de services scolaire de la Capitale explique que l’humidité a causé le détachement du revêtement de plafond.
N’empêche que des enfants ont été profondément marqués par ce qui s’est produit, affirme le père de deux enfants fréquentant l’établissement scolaire.
«Les enfants ont eu peur. Ils nous ont raconté que c’était la fin du monde et qu’ils n’allaient pas revoir leurs parents», a raconté Jonathan Paquin à Noovo Info.
«Si les enfants avaient été dans le couloir, ils auraient reçu du plâtre et peut-être plus sur la tête.Je suis en colère face à la situation et je pense que plusieurs parents sont en colère. Ce n’est pas acceptable, ce sont nos enfants.»
Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a admis que cette situation est «préoccupante».
«On ne peut qu’imaginer le sentiment des enfants et de leurs parents. On a demandé au ministère de faire des vérifications rapidement pour comprendre ce qui s’est passé. Il n’y a pas de compromis à faire avec la santé et la sécurité de nos enfants et de notre personnel», a répondu M. Drainville par écrit.
De son côté, le Centre de services scolaire de la Capitale a tenu à remettre les pendules à l’heure. Le directeur général du CSS, Pierre Lapointe, affirme que les plafonds de l’école «avaient été investigués pour s’assurer qu’il n’y avait pas d’enjeu et rien n’avait été détecté.»
Le Syndicat de l’enseignement de la région de Québec déplore toutefois qu’il s’agit d’un énième exemple de la vétusté des écoles au sein de la province.
«En coupant de façon massive dans l’éducation, indirectement, il y aura des impacts sur la qualité des infrastructures», a critiqué le président du syndicat François Bernier.
M. Drainville n’est pas d’accord. Il réplique que les CSS «ont les moyens nécessaires de faire les travaux nécessaires»
«Ce sont eux qui doivent les planifier, selon leur réalité, tout en s’assurant de la sécurité des élèves et du personnel», a-t-il conclu.
Le CSS mentionne que 5M$ ont été utilisés pour rénover l’école de Saint-Sacrement au cours de cinq dernières années.
À voir dans la vidéo.

