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Après avoir travaillé pendant dix ans sur cette technologie, Guy Pouliot peut crier victoire: ses serres trois saisons protègent ses fraises du vent et de la pluie, ce qui augmente considérablement son taux de production.
«J’ai 1,5 fois plus de plants par hectare et 1,5 fois plus de rendement par plant. Donc par hectare, j’ai deux fois plus de rendement que dans un champ de fraises d’automne», a expliqué le propriétaire de la ferme Onésime Pouliot à Noovo Info, jeudi.
Maintenant cultivées en hauteur, ces nouvelles plantations semblent faciliter la vie des producteurs et des cultivateurs, a ajouté M. Pouliot. Il ne serait donc pas surprenant de voir ces nouvelles serres apparaître un peu partout dans la province.
Et grâce à cette nouvelle méthode, il pourrait y avoir un boom de fraises en juillet et en début septembre, car l’offre sera plus uniforme dans le temps, estime M. Pouliot.
Cela veut donc dire que ces champs permettront aux Québécois de manger des fraises d’ici pendant une plus longue période.
Une autre entreprise de l’île d’Orléans a décidé d’emboîter le pas. La directrice des opérations de Polyculture Plante, Alison Blouin, voit les avantages des serres trois saisons.
«On a des rendements plus prévisibles avec les structures, qui contrôlent mieux l’irrigation. Et les fraises sont l’abri des conditions météorologiques défavorables», a-t-elle renchéri.
Ces champs sont toutefois considérés comme un investissement. Selon M. Pouliot, un hectare de cette production coûte environ 250 000$.
Mais les fraises ne seraient que le début. M. Pouliot croit que le même modèle peut être utilisé pour faire pousser des framboises et des bleuets.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.