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Voyez le reportage de Camille Laurin-Desjardins sur le sujet.
«Quand j’ai commencé en médecine esthétique il y a plusieurs années, c’est sûr que ça a été un choc pour moi. Il y avait très peu d’information sur les produits, sur la peau noire», explique l’infirmière clinicienne et entrepreneure Vanessa Desiral.
«Il y a très peu de chirurgiens-plasticiens ou de dermatologues noirs. Je vois que les facultés de médecine maintenant font un effort et je suis très contente», ajoute-t-elle.
La directrice, affaires médicales chez Abbvie, la docteure Christina Pelizon, soulève que la majorité des manuels de dermatologie comportent des exemples de patients avec la peau blanche. Cela pose problème pour les étudiants, comme les problèmes dermatologiques peuvent différer selon la couleur de la peau.
«Dans toutes les sphères, il y a des lacunes,que ce soit au niveau de l’approche, du diagnostic ou du traitement», déplore Mme Desiral.