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«Ils étaient arrivés au bout de ce qu'ils pouvaient faire avec leurs techniques d'enquête usuelle», a expliqué la collaboratrice aux affaires judiciaires, Isabelle Mathieu.
Utilisée depuis une vingtaine d'années, cette technique policière a beaucoup évolué au fil du temps. «Lors des premiers "Mr. Big", il y avait plus de violence», a nuancé la collaboratrice aux affaires judiciaires. «C'était vraiment des organisations criminelles dans lequel on embrigadait des gens.»
Dans le dossier judiciaire d'Acosta, des policiers ont créé une compagnie fictive où ils ont embauché l'accusée et son mari pour gagner leur confiance, «jusqu'à en arriver à obtenir des aveux», a indiqué Mme Mathieu.
Toutefois, pour que ces aveux soient admis en preuve, la Couronne doit démonter que ces propos ont été obtenus sans pression ou sans chantage. C'est ce que déterminera la juge.
Durant le procès de Diana Torres Acosta, quatre agents d'infiltration — dont l'identité est protégée — vont témoigner à la barre dans les prochains jours. De plus, il est également prévu de visionner fameux scénario.
Voyez l'analyse complète d'Isabelle Mathieu dans la vidéo.