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Pour certains commerçants et citoyens, la cohabitation était «difficile» l'hiver dernier. Mais pour d'autres, comme la propriétaire de la Shroomerie, une entreprise située littéralement dans la même bâtisse, ce n'était qu'une question d'adaptation.
Au début, Chloé Leroux croisait les personnes de la halte-douceur en sortant de son atelier. «T’es comme l’intrus dans troupeau de 40 personnes», a-t-elle expliqué.
Au fur et à mesure, un lien de confiance et de collaboration s'est construit. «On pose des questions», a confié Mme Leroux. «Plus ça allait, plus on était bien.»
Le propriétaire de l’immeuble a confirmé à Noovo Info que l’organisme Point de Rue n’a pas été un problème pour la quasi-totalité de ses locataires.
«C'est un processus à faire», a souligné la propriétaire de la Shroomerie, en partageant son souhait de donner des emplois aux personnes de la halte-douceur pour faciliter leur réintégration dans la société.
Voyez le reportage de Félix-Antoine Audet dans la vidéo.