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Dès dimanche, les ambulanciers devront être disponibles 24h/24 pendant trois jours consécutifs.
«Très déçu. On pensait que ça allait dans le bon sens. C’est de manger une claque en pleine face», explique Samuel Bellemare, vice-président de la Fraternité locale de Saint-Tite FPHQ.
À la fin mars, pour éviter un bris de service, le CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec s’était entendu avec l’employeur, Ambulance BTAQ, pour offrir des horaires de travail à l’heure.
Il s’avère que cette mesure, financée par le CIUSSS lui-même, n’était que temporaire.
«Ce dernier [le CIUSSS MCQ] nous mentionne que tant que le ministère [de la Santé] de financera pas de façon officielle une conversion de faction, c’est l’horaire de faction qui va prévaloir à Saint-Tite», explique Léo Ricard, président de la Fraternité locale de Saint-Tite FPHQ.
Les ambulanciers sont donc très déçus de cette décision alors que cet horaire est difficile à soutenir physiquement et mentalement.
«Un horaire de faction nous force à travailler 24 heures pour pouvoir être payés 12 heures. On fait 80 heures semaine de garde pour pouvoir en être payé 40 pour faire une semaine régulière. Des semaines de 80 heures, de façon permanente, à l’année, c’est lourd sur le moral et le stress», raconte Léo Ricard tout en mentionnant que les départs au sein des ambulanciers sont nombreux.
L’horaire de faction est aussi difficile sur la conciliation travail-famille.
«Je vous donne l’exemple de ma conjointe qui veut aller prendre sa douche, c’est moi qui m’occupe des enfants. C’est sure que si j’ai un appel pendant ce temps, elle aussi doit sortir de la douche très rapidement. Finalement, elle vit par la bande la faction», souligne M. Bellemare.
La fraternité locale de Saint-Tite de la Fédération du préhospitalier du Québec espère que les autorités concernées agiront avant dimanche pour éviter le retour des horaires de faction.