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M. Legault n'a visiblement pas aimé l'intervention de son vis-à-vis péquiste, qui lui demandait s'il pouvait reconnaitre qu'il avait fait, en 2022, campagne dans les régions de Québec et de la Chaudière-Appalaches sous «la base de fausses représentations».
«S'il y a une personne sur les 125 [élus] ici qui ne devrait pas poser ce genre de question, c'est le député de Camille-Laurin», a rétorqué le premier ministre Legault.
«Si demain matin, il y avait une élection [dans la circonscription de M. St-Pierre Plamondon], sans vol de dépliant, est-ce que le député de Camille-Laurin serait devant nous aujourd'hui», a-t-il lancé.
François Legault faisait référence au vol de tract du PQ par la candidate Marie-Eve Rancourt, alors candidate pour Québec solidaire (QS). Les sondages à ce moment donnaient une avance au caquiste Richard Campeau, suivi par M. Saint-Pierre Plamondon et Mme Rancourt. La solidaire avait annoncé son retrait de la course électorale peu de temps après que l'évènement eut été rendu public.
M. Legault a conclu l’échange en mentionnant que les députés des régions concernés par le projet de 3e lien avaient été élus «en bonne et due forme, sur la base d’engagement pris avec des données qui étaient disponibles au moment de l’élection».
«J’ai gagné mon élection, par 2700 voix devant la CAQ, cette tentative de me diminuer ne m’empêchera pas de faire mon travail», a écrit M. St-Pierre Plamondon sur Twitter, quelques moments après la vive discussion. «Une attaque personnelle d’une bassesse inouïe», a-t-il ajouté.
«Les propos tenus par François Legault au Salon bleu à l'égard de la légitimité de l’élection du chef du Parti Québécois sont indignes», a mentionné le chef par intérim du Parti libéral (PLQ) Marc Tanguay.
Les propos du premier ministre Legault ont aussi été dénoncés par la députée libérale Marwah Rizqy, qui assure que la présence de PSPP au Salon bleu est «légitime». Elle ajoute que «sous-entendre le contraire à la période de questions dépasse tout entendement» et avance qu'il s'agit d'une atteinte au privilège parlementaire.
Le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, a mentionné que le premier ministre multipliait «les attaques confuses et partisanes» concernant le 3e lien. «Depuis quand envisage-t-il un projet 100% transport en commun?», a questionné M. Nadeau-Dubois.
Note de la rédaction: une précédente version de ce texte mentionnait que la candidate solidaire Marie-Eve Rancourt était en avance dans les sondages au moment de son retrait de la campagne alors que c'était le candidat caquiste Richard Campeau qui était en tête suivi par Paul St-Pierre-Plamondon. Pour consulter nos normes et politiques éditoriales, visitez le https://www.noovo.info/nouvelle/normes-politiques-editoriales-noovo-info.html