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C’est pourtant ce que vise Jérémie Mani, qui a mis sur pied une application axée sur l’altruisme.
«Nous sommes convaincus qu’il y a énormément de choses qui sont positives sur les réseaux sociaux, sur les médias sociaux, mais qu’on n’en parle pas assez et qu’on met toujours le doigt sur ce qui ne va pas, a-t-il lancé sur les ondes de Noovo Info. Nous sommes convaincus que l’altruisme, c’est vraiment le point commun de toutes les bonnes actions. Quand on est mieux tourné vers les autres, ça se passe mieux autour de soi.»
C’est pourquoi l’entrepreneur a décidé, accompagné d’une équipe, de créer Altruwe, cette application mobile, «qui a deux objectifs principaux».
«Si vous la téléchargez, vous verrez une liste de contenu positif, inspirant, qui donne envie d’agir et qui vient d’un peu partout, explique le cofondateur de l'application. On demande à nos membres de soumettre à la communauté ce qu’ils ont pu lire sur tel ou tel média.»
M. Mani souhaite alors «réunir une communauté de gens qui s’engagent à prendre ces contenus, à les repartager sur les autres réseaux pour rendre ces contenus plus visibles».
Jérémie Mani a ajouté que les «trolls» et ceux souhaitant créer du grabuge au sein de la communauté seront déçus, car il sera difficile de créer des disputes sur Altruwe.
«On a mis au point un système de modération par la communauté un peu originale, au sens où, quand un membre soumet à une communauté un contenu, ce contenu n’est pas visible immédiatement par les autres membres de la communauté. Il est passé en revue par une sélection d’autres membres, qu’on appelle les modérateurs, qui sont sélectionnés de façon aléatoire», soutient-il.
«Il y en a une dizaine par contenu. Et ces dix membres vont donner, en toute subjectivité leur avis sur ce contenu. Est-ce qu’il a sa place sur Altruwe ou pas? Ça donne une note sur dix et si la note est bonne, le contenu est soumis immédiatement. Si elle est trop basse, elle est retirée.»
L’application Altruwe ne sera pas accessible éternellement, alors que l’équipe s’est donné 1000 jours pour faire vivre ce projet.
«Peut-être que si c’est un gros succès, on tentera de donner une deuxième vie à ce mouvement-là», admet M. Mani.