Début du contenu principal.
Sur un projet d’une valeur totale d’un peu plus de 16 millions de dollars, l’organisme est toujours à la recherche de 850 000 dollars.
La cible est un territoire, la forêt Brière, situé près de Potton, de Sutton et de la frontière canado-américaine. La forêt est connue pour sa richesse faunique. La forêt fait partie de la chaine des Appalaches, soit une route naturelle pour les espèces en provenance du sud.
«Des propriétés de cette taille-là sur notre territoire, il n’y en a plus d’aussi grosses», explique la directrice générale de l’organisme, Mélanie Lelièvre.
En plus des espèces, le territoire compte des sommets montagneux, des ruisseaux, des cours d’eau et des milieux humides. La forêt Brière a été catégorisée «critique» en raison de sa connectivité naturelle, permettant ainsi aux animaux de se déplacer sur le territoire, poursuit Mme Lelièvre.
Initialement, le territoire était destiné à un projet de développement immobilier comptant près de 70 propriétés. Toutefois, l’objectif était d’utiliser les profits pour financer une fondation qui servirait à la recherche et à la protection du reste du territoire.
Le propriétaire de la forêt, Guy Brière, en a pris possession en 1996, et était «désolé» de voir les dommages causés par les bucherons de l’époque.
M. Brière a finalement changé son approche en collaborant avec l’organisme afin de se lancer directement dans la conservation. De plus, M. Brière s’est engagé à des dons écologiques de servitude d’une valeur de 7,4 millions de dollars.
«Vu mon âge, je n’ai pas beaucoup de temps pour faire ma fondation. Je voyais là un tremplin pour m’amener à pouvoir protéger la forêt», soutient-il.
Les détails dans le reportage d'Alex Sauro.