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Le Centre de formation professionnelle Lennoxville lancera prochainement «Femmes d’acier», une formation de 16 semaines où seules les femmes sont autorisées à s’inscrire. L’objectif est de faire tomber les barrières et aider les entreprises de l’Estrie dans leur recherche de main-d’œuvre.
«C’est attirant. Ça nous permet peut-être d’aller chercher une clientèle qui n’a peut-être pas réfléchi ou songé sérieusement à se lancer dans le domaine», a expliqué Melanie Thomson, agente de développement au Service aux entreprises Estrie (SAE), partenaire dans le projet.
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Initié par la Fondation du soudage CWB, le programme sera offert à Lennoxville et une enseignante s’occupera de la formation afin de faire tomber le plus possible les barrières pour celles qui seraient tentées de se lancer dans le métier.
«Si je suis capable de le faire, vous êtes capables aussi», a lancé l’enseignante, Alexandra Archambault. «Je ne sais pas si tu as vu mon gabarit, mais je ne veux pas utiliser la force pour travailler.»
Elle explique que le métier a bien changé par rapport à l’image que certains peuvent s'en faire.
Les étudiantes, aux dires du directeur du programme Jonathan Corriveau, vont apprendre les procédés semi-automatiques, la lecture de plans, le découpage de pièces ou encore l’assemblage avec différentes techniques, sur différent types de matériaux.
M. Corriveau, qui est aussi enseignant, se réjouit de l’arrivée de ce nouveau programme, lui qui constate que la parité hommes-femmes est encore loin d’être atteinte dans ses cours.« J’ai huit femmes qui sont là présentement en formation, sur une quarantaine d’élèves au total, donc on est encore en très, très, très, grande minorité (de femmes)», a-t-il expliqué.
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Bien que le programme Femmes d’acier représente environ 500 heures d’études contrairement à 1 800 pour le diplôme d’études professionnelles en soudure-montage, les personnes qui l’ont mis en place sont persuadées que les employeurs de la région vont tout de même se tourner vers cette nouvelle clientèle, considérant les besoins.
Les personnes intéressées à s’inscrire peuvent s’informer sur le site web de la formation.
Voyez le reportage de Guillaume Cotnoir-Lacroix ci-contre.