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Le ministère de l’Immigration a réduit son dernier budget à celui de 2021, alors que la demande pour le programme a connu une hausse fulgurante des demandes.
Au total, près de 500 élèves et une vingtaine d’enseignants sont touchés par ces coupures.
Malgré l’intention du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) de mieux contrôler l’arrivée des immigrants temporaires, la commission scolaire ne s’explique pas cette décision, alors que le programme s’adresse à des personnes qui sont déjà au Québec.
«Ils sont au travail déjà dans nos industries, dans nos commerces. Il faut qu’ils aient la commande du français. Mais on n’est pas capable de livrer la marchandise», a exprimé le président de la Commission scolaire Eastern Townships, Michael Murray.
Le co-porte-parole du Parti québécois (PQ) en immigration, Me Stéphane Handfield, s’inquiète également que plusieurs de ces travailleurs étrangers temporaires ne puissent pas atteindre les seuils de francisation nécessaires lorsqu’ils devront renouveler leur permis de travail.
«Si on coupe dans les programmes de francisation, je pense qu’on n’y arrivera pas [...] il faut leur donner les outils pour le faire», a soutenu Me Handfield, qui est également avocat en immigration.
Le programme prendra officiellement fin le 25 novembre prochain.