Début du contenu principal.
Keaven Dubois est également accusé d’incitation à des attouchements sexuels sur une personne ayant une déficience mentale ou physique.
Les gestes se seraient produits mardi soir, alors qu’un employé du CHSLD aurait surpris son collègue sur le fait. Il aurait ensuite contacté le 911, a appris Noovo Info.
À lire également:
Le CIUSSS de la Mauricie-Centre-du-Québec confirme avoir congédié l’accusé mercredi après avoir été mis au courant des évènements, et qu’il va collaborer à l’enquête.
«Nous avons accompagné la résidente afin qu’elle reçoive tous les soins et le soutien nécessaire. L’employé a été retiré rapidement et a été congédié mercredi. Nous prenons la situation très au sérieux et nous collaborons avec les corps policiers dans le processus d’enquête», a réagi le CIUSSS, qui dit avoir déployé des ressources à l’endroit où les évènements se seraient produits afin d’offrir de l’aide aux employés ébranlés.
Keaven Dubois a été remis en liberté jeudi matin, mais devra respecter plusieurs conditions pour la suite des procédures judiciaires, notamment celles de ne pas contacter la présumée victime ni les employés du CHSLD Cooke, de se retrouver au CHSLD Cooke ni dans tout autre établissement de soins de longue durée, ni de se trouver en présence d'une personne âgée ou vulnérable.
«Il a été libéré, parce que c’est un individu qui a peu ou pas d’antécédents», a expliqué la procureure de la Couronne, Me Martine Tessier en entrevue. «On tient compte des enseignements de la Cour suprême et le principe est la libération, à moins qu’on estime qu’il n’y a pas de conditions qui puissent assurer la sécurité du public.»
«Ce n’était pas le cas et on a prévu des conditions strictes à l’endroit de M. Dubois.»
Le dossier de Keaven Dubois reviendra en cour le 25 janvier prochain.
Voyez le reportage d’Olivier Caron dans la vidéo.