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L'homme dans la cinquantaine faisait face à six chefs d’accusation, notamment pour avoir eu des contacts sexuels avec un mineur et pour avoir distribué du matériel sexuellement explicite. Il a été aussi accusé d’avoir installé des caméras de surveillance dans des douches et d’avoir possédé de la pédopornographie juvénile. Ces fichiers ont été retrouvés lors de son arrestation à sa résidence.
Sa plus récente victime a subi de nombreux attouchements pendant environ quatre ans. Son identité est protégée par une ordonnance de non-publication.
En plus de la peine en prison - qu'il lui reste à purger six ans et demi -, M. Gagné devra aussi respecter de nombreuses conditions pendant 20 ans.
«La juge a bien expliqué sa décision. La Couronne la respecte. Une peine de neuf ans est une peine considérable. M. Gagné ne pourra pas se retrouver dans des parcs ou dans d’autres endroits fréquenter par des enfants, ne pourra pas solliciter d’emploi qui nécessiterait qu’il soit en contact avec des enfants. Il ne pourra pas utiliser internet dans le but de communiquer avec des enfants. À ceci s’ajoute, une inscription obligatoire au registre des délinquants sexuels également pour une durée de 20 ans», a expliqué Me Stéphanie Landry, représentante de la Couronne.
Après sa libération, les services correctionnels auront leur mot à dire sur tous les aspects de sa vie, incluant ses fréquentations, son lieu de résidence et son travail, pendant cinq ans.
«Le rapport du psychiatre indiquait qu’après une longue peine d’incarcération, le risque était assumable si M. Gagné avait une surveillance de longue durée dans la collectivité. La société va être protégée plus longuement que s’il n’avait purgé que sa peine de neuf ans», a ajouté Me Landry en entrevue.
Notons que l'accusé avait déjà purgé une peine en prison pendant 18 mois en 2011 pour d’autres crimes sexuels avant d’être libéré.
Voyez le compte-rendu de Guillaume Cotnoir-Lacroix dans la vidéo.