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Pour y faire face, différents corps de police ont eu recours au projet SEXTO, lancée il y a plus de deux ans au Saguenay, mais qui existe depuis plusieurs années au Québec.
L’objectif est de limiter la propagation de contenu intime et de sensibiliser les jeunes aux conséquences liés aux sextos.
Depuis le début de l’année, 468 dossiers de possession et de partage d’images pornographique qui ont été traités au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce sont exclusivement des cas traités en milieu scolaire.
«C’est une soixantaine de jeunes qui ont été rencontrés préventivement, donc on a évité d’y aller du côté judiciaire», rapporte Andréanne Nolin, porte-parole au Service de police de Saguenay.
Le procureur aux poursuites criminelles et pénales et responsable du projet SEXTO, Maxime Ouellette, indique qu’il s’agit d’un outil d’éducation et de la sensibilisation.
«Malheureusement, quand on applique SEXTO, c’est qu’il y a déjà eu un cas de ‘’sextage’’ donc du partage et du repartage d’images intimes.»
Selon le procureur, c’est un phénomène social qui peut apporter de lourdes conséquences, autant pour les victimes que pour les jeunes sont en contact avec ce type de contenu là.
Myriam Bouchard, sexologue au CSS Rives-du-Saguenay indique que lorsqu’il y a un soupçon qu’un élève a partagé ou repartagé des images pornographiques, SEXTO est déployé. L’élève aura à répondre à un questionnaire.
«On va parler avec les parents qui sont les principaux responsables de leurs enfants.»
Ensuite, les autorités policières prennent le relais, soumettent le dossier au procureur du programme SEXTO qui prendra la décision de ce qui adviendra du sort de l’élève.
Les détails dans le reportage de Jade Laplante.