Début du contenu principal.
«C'est une belle occasion d'avoir des discussions entre les différentes communautés pour voir les pistes de solutions qu'on peut apporter afin d'avoir un mieux vivre collectif», a expliqué Vania Larose, coordonnatrice aux évènements de BlackEstrie.
Ceci est d'autant plus important alors que certains enjeux perdurent dans la région. Plusieurs personnes issues des minorités visibles subissent des «microagressions», alors qu'elles ne le vivent pas dans les grandes villes par exemple.
DOSSIER | Mois de l'histoire des Noirs
«Depuis que je suis arrivée en Estrie, je ne me suis jamais fait autant demander d'où je venais. On ne me posait pas forcément ces questions quand j'étais à Montréal», a constaté Mme Larose.
Cette dernière qualifie ces comportements, qui peuvent être vécus au quotidien, comme «maladroits».
«En banlieue parisienne, où je suis née et où j'ai grandie, on avait tous des origines différentes. C'était une normalité pour moi. En arrivant ici et en étant la seule infirmière noire du CIUSSS de l'Estrie - CHUS Fleurimont, ça a été compliqué de ne pas voir d'autres personnes qui me ressemblaient», a confié Aïssé Touré fondatrice et directrice générale de BlackEstrie. «Il y a encore beaucoup de travail à faire.»
Voyez le reportage d'Alexandra Paré dans la vidéo ci-contre.