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«On cherchait au début un espace pour le laboratoire. Ça nous a amenés à Trois-Rivières, puis on s’est rendu compte que le local ici était disponible», a affirmé Gary Kobinger, ancien directeur et membre du Conseil d’administration Guard RX «C’est peu commun, mais c’est vraiment fantastique avec la belle vue sur le fleuve.»
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Créé par un ancien professeur de l'Université Laval, le laboratoire Guard RX est un organisme à but non lucratif qui est actuellement dirigé par deux femmes.
«Avec la COVID-19, on s’est rendu compte que c’était important que les pays aient leur propre laboratoire de recherche parce que quand il y a une pandémie, comme on a vu, les vaccins sont limités», a indiqué Judith Pignac-Kobinger, présidente de Guard RX.
L'équipe de chercheurs fait des recherches sur la COVID-19 et la COVID longue.
«On travaille dans huit pays en Afrique pour construire la capacité de détection et de façon importante, on supporte aussi l’opération d’une douzaine de laboratoires dans les communautés éloignées au Nunavut, Territoires du Nord-Ouest, Nunavik, Baie-James [...] Les autres laboratoires satellites font vraiment les tests. Ici, ils font le développement des tests», a expliqué Gary Kobinger.
Ils travaillent aussi sur le développement de vaccins, notamment ceux contre la maladie de Lyme et le virus Ebola.
Selon l'ancien directeur, le laboratoire est «mieux équipé que bien des laboratoires d'hôpitaux».
Voyez le reportage complet de la journaliste Raquel Fletcher dans la vidéo.