Les producteurs de fruits et légumes doivent rivaliser avec le prix des produits étrangers qui se retrouvent sur les tablettes en épicerie. Alors que les consommateurs se tournent plutôt vers le moins cher, les maraîchers travaillent des centaines d’heures pour parfois vendre leurs produits à perte.
«Quand il y a des surplus de production et qu'il y a pas de marché pour s'ecouler, les moyens de transformation d'aliments pour arriver au consommateur sont limités. Et pour les écouler, il faut diminuer les prix», a expliqué Nathalie Dubé, coorodonnatrice de la plateforme bioalimentaire Boréale SOLIDAR.
«C'est particulier au Québec par la compétition qui est déloyale avec nos voisins du sud», a dénoncé Mario Théberge, président de l'Union des producteurs agricoles du Saguenay–Lac-Saint-Jean. «On ne peut pas produire au même coût [que les producteurs d'ailleurs].»
En cette période inflationniste, l’écart de prix est suffisant pour inciter le consommateur à acheter un aliment qui provient d’ailleurs. Selon le propriétaire de Le Menu Verger, Alexis St-Gelais, les consommateurs peuvent toutefois se tourner vers les produits locaux s'ils recherchent le goût et la qualité.
Voyez le reportage de Marc-Antoine Mailloux dans la vidéo.
