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Un cours universitaire pour la préservation de la langue algonquienne au Québec

«Ça va me permettre de m’enrichir, affirme Lisette Petiquay. C’est une fierté de dire que la langue atikamekw existe encore et qu’elle est encore parlée par 95% des Atikamekws.»

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Un cours universitaire pour la préservation de la langue algonquienne au Québec Un cours universitaire pour la préservation de la langue algonquienne au Québec

Une cinquantaine d’élèves provenant de 11 communautés des Premières Nations du Québec sont en classe cette semaine à l’Institution Kiuna à Odanak afin d’être mieux outillé pour transmettre leur langue maternelle.

Il s’agit d’un premier partenariat entre le collège Kiuna, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Du 8 au 12 août, les étudiants suivront un cours universitaire de trois crédits. Pendant la semaine, ils pourront approfondir leurs connaissances de la langue. «Il va y avoir trois groupes. Un groupe se consacrera à l’innu-aimun, un à l’atikamekw nehiromowin et l’autre va faire l’anishinabemowin et l’abénakis ensemble», explique Jimena Terreza, enseignante et coordonnatrice au collège Kiuna.

Les élèves participants sont pour la plupart déjà des enseignants dans les communautés autochtones du Québec. Le cours a donc pour but d’offrir des méthodes afin de faciliter l’enseignement des langues.

«C’est la première formation de type universitaire qu’on va faire ici [au collège Kiuna] en territoire Abénakis. On est vraiment fière», soutient la directrice adjointe, Caroline Odjick.

Lors du premier jour de cours mardi, la fébrilité était bien présente chez les élèves.  «Ça va me permettre de m’enrichir, affirme Lisette Petiquay. C’est une fierté de dire que la langue atikamekw existe encore et qu’elle est encore parlée par 95% des Atikamekws.»