Divers intervenants – gens d’affaires, scientifiques, politiciens, environnementalistes, etc.– se sont réunis à Trois-Rivières au Congrès Avenir maritime pour discuter de l’avenir du fleuve Saint-Laurent.
Il a été question notamment des changements climatiques et des solutions pour préserver le fleuve.
«J’aime dire que c’est un colosse aux pieds d’argile : il nous parait robuste, il nous parait être un colosse, mais quand on regarde dans les détails, il peut être fragile», a expliqué Gwenaëlle Chaillou, directrice générale du Réseau Québec maritime.
Les changements climatiques causent bien des maux au fleuve Saint-Laurent, que ce soit l’augmentation des températures de l’eau, notamment en profondeur et un rétrécissement des habitats disponibles pour les poissons.
Le fleuve Saint-Laurent est par ailleurs un incontournable pour la santé économique du port de Trois-Rivières.
«Si on a pas de Saint-Laurent en santé, il n’y aura pas de port. C’est vraiment important de s’assurer que la navigation commerciale est conforme aux principes environnementaux d’aujourd’hui. En environnement, on va toujours avoir besoin de s’améliorer», a mentionné Gaétan Boivin, PDG du port de Trois-Rivières.
L’instabilité politique et la guerre tarifaire entre le Canada et les États-Unis pourraient aussi affecter le fleuve Saint-Laurent.
«On ne sait pas trop comment ils vont gérer la qualité de l’eau des Grands Lacs et les Grands Lacs arrivent jusqu’à Trois-Rivières. Les décisions politiques qui sont prises là-bas peuvent affecter ici des choses auxquelles on n’aurait pas pensé», a souligné Mme Chaillou.
L’impact se fera aussi sentir sur les activités portuaires.
Les détails dans le reportage d’Alice Trahan.
