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Cela semble marcher pour le moment, puisque la compagnie forestière concernée, le Groupe Lignarex, a une fois de plus mis ses travaux en pause mercredi.
Jay Launière-Mathias, membre de la communauté innue de Mashteuiatsh, était de passage au bulletin Noovo Le Fil Saguenay-Lac-Saint-Jean animé par Jean-Simon Bui afin de développer sur le sujet.
«Le collectif dit que les coupes forestières qui ont lieu sur ce territoire vont à l’encontre des principes qui sont promus par les membres de la Première Nation», rappelle M. Launière-Mathias. Ce dernier précise d’ailleurs que le collectif Mashk Assi n’est pas rattaché au Conseil de bande de la communauté de Mashteuiatsh, mais qu’il compte des membres de celle-ci.
Selon lui, ce conflit illustre un conflit «extrêmement compliqué» entre l’industrie forestière, qui doit faire des coupes pour survivre, et les communautés autochtones, qui souhaitent protéger leur environnement.
Mais au sein même des communautés, il est difficile de trouver un consensus. «Ce qu’on se rend compte, c’est que d’un côté, il y a un intérêt économique, parce qu’on a envie de faire du développement, de travailler en collaboration avec l’industrie, mais de l’autre côté, on veut aussi protéger l’environnement», souligne M. Launière-Mathias sur nos ondes.
Il rappelle d’ailleurs que le sujet des coupes forestières ne concerne pas que les communautés autochtones. «On ne protège pas juste l’écosystème pour les personnes autochtones, mais aussi pour les personnes allochtones. Dans le cas qui nous concerne, on a vu qu’il y avait des gens allochtones, du coin du Saguenay qui appuient également le collectif, puisqu’ils ont envie de protéger l’écosystème», indique-t-il.
Des rencontres sont prévues dans les prochains jours entre autres avec le ministère des Forêts, et la ministre régionale, Andrée Laforest.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo liée à l’article.