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Brad, un des occupants du campement qui compte plusieurs autres personnes, explique qu’il ne sait pas encore ce qu’il va faire alors que l’hiver approche. Lorsqu’on lui demande s’il va aller dans un refuge, cela ne semble pas être dans ses plans. «Je n’aime pas les refuges, c’est pas mon truc. Il y a plein de monde que je ne connais pas.»
«Ici nous sommes soudés, c’est comme une famille.»
Pat, un homme âgé de 48 ans n’habite plus au campement en raison de la présence de rats. Il est de passage afin de donner un vélo aux occupants. Au mois de février dernier, il explique qu’il a dormi dans une «boîte de pickup». Il souligne également qu’il est déjà préparé pour l’hiver. Il s’est équipé d’un chalumeau utilisé pour réchauffer les abris d'autos.
L’itinérance est un enjeu qui est souvent revenu dans la campagne électorale cette semaine à Montréal. Un débat sur le sujet a notamment eu lieu et Ensemble Montréal a également annoncé ses promesses concernant cet enjeu.
La formation politique de Soraya Martinez Ferrada a promis d’investir 100 M$ pour financer des ressources d’hébergement d’urgence
Du côté de Projet Montréal, son chef Luc Rabouin va dans le même sens. «Il faut loger tout le monde et très rapidement.» Il ajoute qu’il a promis l’ajout de 1000 logements notamment modulaires.
Aux politiciens, Brad a lancé un message : «Il faudrait améliorer les programmes pour se loger».
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.