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Avec le manque de médecins, l'organisme craint de devoir fermer si le ministère de la Santé n'agit pas rapidement. Une rencontre est prévue mercredi prochain avec le député de Jonquière, Yannick Gagnon afin de trouver une solution.
Ultimement, Jonquière-Médic a besoin de financement du gouvernement pour être fonctionnel. C’est en partie en raison de la rémunération que les médecins ont commencé à quitter dans les dernières années. Toutefois, le conseil d’administration a d’autres propositions pour attirer et garder les médecins au sein de l’organisme.
«Les médecins ont des activités médicales particulières à effectuer selon les consignes du ministère de la Santé. Si notre organisme était inclus dans ces activités obligatoires là, on serait plus en mesure d’attirer des médecins, même ceux qui sortent de l’école», suggère Jo-Ann Dupérré, directrice générale de Jonquière-Médic.
«Pour le moment, nous n’avons aucune indication qu’il y aurait fermeture de l’organisme. [...] Tout le monde a le même objectif: offrir des services de proximité à la population», dit pour sa part Yannick Gagnon, député de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Jonquière.
Dans les derniers jours, des pétitions lancées par des citoyens ont circulé sur les réseaux sociaux. Pour Madame Dupérré, le message de la population est clair: les gens ont besoin de Jonquière-Médic.
Jonquière-Médic estime faire partie de la solution pour désengorger les urgences et ainsi éviter les transports par ambulances.
«Avant la pandémie, on pouvait traiter jusqu’à 13 000 patients par jours dans leur résidence. C’est 13 000 personnes qui n’attendent pas à l’urgence!»