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Trois femmes auraient été droguées au GHB dans un bar de Sherbrooke

Le Service de police de Sherbrooke n’a toutefois pas reçu de plaintes pour l’instant.

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Trois femmes auraient été droguées au GHB au King Hall Trois femmes auraient été droguées au GHB au King Hall

Le bar le King Hall est aux aguets après qu'une publication sur la plateforme Reddit ait rapporté que trois femmes auraient été droguées au GHB dans l'établissement de la rue King Ouest à Sherbrooke.

Le Service de police de Sherbrooke (SPS) n’a toutefois pas reçu de plaintes pour l’instant.

La publication Reddit a été écrite samedi et été supprimée depuis, mais elle a suscité plusieurs commentaires. Une femme prétend d’ailleurs qu'elle et deux de ses amies ont été prises en charge à l'hôpital alors qu'elles se trouvaient dans un état déplorable.

«Là, on parle du King Hall, mais ce n'est pas le seul établissement d'où on reçoit les plaintes des femmes. Certaines ne vont pas aller à l'hôpital pour toutes sortes de raisons, parce que c'est assez intrusif une trousse médico-légale après avoir vécu une agression, surtout quand on n'est pas certaine. On se rappelle, le GHB ça peut causer une certaine amnésie», indique Stéphanie Ménard, intervenante CALACS Agression de l’Estrie.

Si vous pensez avoir été drogué au GHB, le SPS recommande d'aller à l'urgence et de passer une trousse de dépistage avant de porter plainte.

«À la suite du résultat, la personne, si elle veut, peut donner son consentement à l'hôpital et l’hôpital va communiquer avec nous ou la victime peut communiquer avec le service de police pour avoir une enquête», explique Isabelle Gendron, porte-parole du SPS.

La police rappelle que les victimes n’ont pas l’obligation de dénoncer et tient à rassurer la population qu’aucune hausse de cas de GHB n’a été répertoriée à Sherbrooke.

Mais Mme Ménard soutient que le nombre de cas de GHB suit certaines périodes dans l’année.

«Donc les vacances de la construction, les semaines de relâche, malheureusement les semaines de Noël, la rentrée scolaire à l’université, les party d’initiation», énumère-t-elle.

Maxime Pothier, le propriétaire du King Hall, n’a pas souhaité accorder d’entrevue, mais il a écrit une longue déclaration sur sa page Facebook. Il dit être entré en contact avec la cliente pour avoir plus d'informations sur le fil des événements. L'équipe fait aussi le visionnement de toutes les caméras de surveillance pour analyser les agissements de la clientèle et du personnel.

En terminant son message, le propriétaire s'adresse au possible coupable en écrivant qu'il va le chercher, l'identifier et le dénoncer.

Notons que c'est la première fois que le King Hall a été avisé d'une telle intoxication.

Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.