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Tempête dans un CPE: «c'est toute une gymnastique»

«Si le scénario devait perdurer après le 19 septembre, ce serait au tour des deux autres installations du CPE de fermer partiellement, mais on espère ne pas en arriver là.»

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Tempête dans un CPE: «c'est toute une gymnastique» Le changement d’administration, la pénurie de main-d’œuvre ainsi que la fatigue liée à la pandémie ont forcé deux installations du CPE Vire-Crêpe, à Saint-Nicolas, à fermer leurs portes pour la garde de jour pendant quatre lundis.

Le changement d’administration, la pénurie de main-d’œuvre ainsi que la fatigue liée à la pandémie ont forcé deux installations du CPE Vire-Crêpe, à Saint-Nicolas, à fermer leurs portes pour la garde de jour pendant quatre lundis entre le 19 août et le 19 septembre.

Les parents fréquentant les garderies Le Jardin d'étoiles et La Bambinerie ont donc été dans l’obligation de se débrouiller pour faire garder leur enfant lors de ces quatre journées. Bien que le CPE admette qu’il s’agisse d’une situation loin d'être idéale pour les parents, il déplore un manque de solutions.

«C'est toute une gymnastique, convient la directrice des installations, Mélanie Plourde. Si le scénario devait perdurer après le 19 septembre, ce serait au tour des deux autres installations du CPE de fermer partiellement, mais on espère ne pas en arriver là.»

Mme Plourde assure que le CPE a pris cette décision dans le but de «protéger le personnel déjà en poste».

«Des fois, on est capables d’embaucher une éducatrice, mais oups, on va avoir un départ en maladie ou on va avoir un départ dans un autre domaine ou dans un CPE voisin. Donc, on a pris la décision d’y aller de façon tournante, en faisant des bris de services pour assurer une qualité au niveau éducatif et au niveau des enfants», a-t-elle ajouté.

Malgré le fait que les parents comprennent la situation, ces derniers ont critiqué ce casse-tête et réclament des solutions.

«Ça serait peut-être de regarder comment on peut restructurer, ce qu’on peut faire pour s’assurer que les parents inscrits aient une place assurée. Que le service puisse se faire tous les jours», a lancé Julie Doucet, cliente au CPE Vire-Crêpe.

«Côté salaire, ils sont sous-payés. Ce sont des gens qui élèvent pratiquement nos enfants de leur plus jeune âge jusqu’à la rentrée scolaire. Ce sont des gens très importants, c’est un service essentiel, on en a besoin», a renchéri Mélissa Bouchard, une autre cliente.