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L'homme de 40 ans, qui a été engagé pour la saison, possède une formation en haute mer.
«Jeudi passé, un inspecteur est venu. Nos installations étaient conformes sauf quelques petits détails, mais ça a été une ordonnance de fermeture parce qu’on n’avait pas de sauveteurs, à ses yeux. [...] On était tout en droit de penser que ce gars était capable de gérer une petite plage comme la nôtre», a raconté André Lessard, président du conseil d'administration du Camping Jonquière.
Malgré ses compétences, sa formation suivie en France ne lui permet pas d'être en poste au Québec, selon la réglementation en vigueur. Une mise à niveau est nécessaire pour qu'il puisse retourner sur sa chaise de sauveteur.
«On est pleinement conscient du phénomène de la pénurie de surveillance de sauveteurs. On travaille d’ailleurs à travers le Canada sur une approche afin d’accélérer le processus», a expliqué Raynald Hawkins, directeur général de la société de sauvetage du Québec.
Pour M. Lessard, c'est une déception. Il y aura également des répercussions pour l'établissement, a-t-il déploré.
«La plage du camping Jonquière est la seule plage au Saguenay accessible à toute la population de la région à un prix très raisonnable. C’est très triste. Ça va représenter des pertes de revenus importants. […] Toute la population en souffre», a-t-il lancé en entrevue au bulletin Noovo Le Fil Saguenay.
Voyez l'entrevue complète au bulletin Noovo Le Fil Saguenay ci-contre.
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